Ce que j’entends par sagesse atlante, c’est une sagesse qui vient du fond des âges, librement inspirée du mythe d’une civilisation engloutie qu’il s’agit aujourd’hui de redécouvrir pour éclairer notre présent. Une sagesse enfouie au plus profond de nous, et qui s’est transmis de génération en génération dans les écoles ésotériques, en dépit de l’affaiblissement de cette sagesse auquel ont contribué les civilisations qui se sont succédées sur Terre après le grand déluge qui a fait disparaître l’Atlantide.

À la limite, peu importe que l’Atlantide ait existé ou pas, que vous y croyez ou pas. Ce qui est important, c’est de ressentir cette sagesse des origines au fond de vous et d’avoir la volonté de la faire remonter en pleine lumière, pour qu’elle vous éclaire à nouveau. J’aime imaginer grâce au mythe atlante que cette sagesse était maîtrisée par une civilisation qui a fini détruite par les catastrophes naturelles et les évolutions climatiques qui ont marqué l’Histoire de notre planète. J’aime l’imaginer sans affirmer qu’il s’agit là d’une vérité certaine. J’aime le penser comme un mythe qui nous aiderait à réfléchir et qui nous servirait de boussole, à l’image de ce que sont tous les mythes platoniciens. La fonction du mythe est précisément celle-là. Il relève d’une imagination qui doit nous aider à penser. Un mythe comme celui de l’Atlantide ne correspond pas forcément à une réalité historique, cela n’a pas d’importance, du moment qu’il nous donne à penser une autre vérité que celle que nous raconte l’Histoire enseignée, qui ne peut pas prétendre à la vérité, et en cela il nous permet d’accéder à la liberté de penser et de ressentir les choses par nous-même.

Essayer d’aller chercher cette sagesse enfouie en nous-même, cette liberté de pensée, en réapprenant à écouter notre être intérieur plutôt que notre ego, telle est l’ambition profonde de l’aventure atlante dans laquelle sont embarqués les héros d’Antilia. Si Antilia parle des délires du pouvoir (tome I) – et donc de l’ego – , de la quête nécessaire des origines (tome II), au-delà de ce que nous en dit l’Histoire officielle, et de l’importance de l’amour (tome III), c’est pour esquisser ce que pourrait être cette recherche de la sagesse première, à retrouver en nous-même. Mais c’est à vous de ressentir cela, au plus profond de votre conscience et de votre cœur, si vous voulez véritablement exercer cette liberté de pensée, cette sagesse atlante qui vous libère de l’Histoire officielle, et qui doit aussi vous libérer de l’Atlantide.

Ami voyageur sur le chemin de l’essentiel, comme le savent les héros d’Antilia, cherche, et tu trouveras !